DES HOMMES ET DES FEMMES
S'OPPOSENT PUBLIQUEMENT DES LE 15 JUIN 1940
La défaite de la 2éme guerre mondiale a lieu le 10 mai 1940. Le 17 juin, le Maréchal Pétain annonce aux Français qu'il « faut cesser le combat ». En juillet 1940, Pétain obtient les pleins pouvoirs après un vote du Parlement. Il devient chef de l'État français et met fin à la IIIe République. Il installe sa capitale à Vichy, d'où le nom de "gouvernement de Vichy". Le maréchal Pétain accepte la défaite et signe un armistice avec l'Allemagne le 22 juin 1940.
Des personnes refusent cette défaite et appellent à continuer le combat contre les Nazis.
Le discours de Charles de Gaulle :
« Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là. » Ceci est l'appel du 18 juin, cet appel est destiné aux français qui veulent résister. L'impact de l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle a permis à certaines personnes (françaises ou même étrangères) de prendre conscience qu'elles pourraient jouer en faveur de la victoire de la France ; ces personnes ont permis la libération de la France.
Le premier appel à résister dans la région toulousaine date du 15 juin 1940, trois jours avant l'appel du général De Gaulle. Il est publié dans La Dépêche sous la signature de « L'Observateur » qui cache le nom du consul général d'Italie à Toulouse Enrico Terracini. L'appel s'adresse aux Italiens de France : « Ce n'est pas seulement pour la France que nous combattrons, c'est pour notre vie et pour celles de nos fils. » Le 5 novembre 1940, des militants communistes jettent des tracts sur le cortège de Pétain en visite à Toulouse.
https://blogs.mediapart.fr/bernard-gensane/blog/240816/michel-goubet-la-resistance-dans-le-midi-toulousain-ii-0
Le 19 juin, un autre article (non signé) de jeunes français de Toulouse non appelés sous les drapeaux invite à "opposer par tous les moyens (...) une résistance à outrance à l'envahisseur." Il est difficile de mesurer quel a pu être l'impact exact de ces appels. (voir photo ci-dessous).
Extrait de Michel Goubet, "Les premiers actes individuels de Résistance en 1940-1941", CD-ROM La Résistance en Haute-Garonne, AERI, 2009
A Bordeaux, c'est celui de Charles Tillon qui est diffusé le 17 juin 1940.
A Brive, Edmond Michelet fait entendre son refus en citant Charles Peguy.
Un Corse refuse de "donner" son île aux ennemis, c'est le commandant Pietri.
Même à Vichy, un homme qui soutien le Maréchal Pétain appelle à poursuivre la lutte contre l'ennemi, c'est le général Cochet.
